pleur réconfore, et aussi joli medecin...

Quand je le desserra, il prit une bouffée d'air et se dirigea vers la porte. Une femme sorti de la pièce au même moment. Elle portait sur elle cet air hautain détestable. Pour l'une des première fois, je vis Yuran incliné, plein de manières... Un autre garçon en présence de sa mère.

Enfin, il se glissa dans la chambre, je resta à la porte pour m'assurer que tout aille bien... Enfin, aille pour le mieux du moins. Les bruits secs, brefs, aiguës des machines venaient à mes oreille me gonflant le cerveau. Je n'aimais pas spécialement les hôpitaux, ils étaient morbides.

Meme de dos, j'entendais qu'il pleurait, il se voulait fort face à son frère, alors je le laissa gérer la situation. Subitement, il évoqua mon nom, pourquoi? Je savais que je comptais pour lui, mais je comptais donc à ce point? C'est vrai que jamais l'idée d'en parler à nos familles n'avait été évoquée... En même temps en famille... Nous n'avions pas grand monde.

Alors, ne savant pas trop quoi faire, je fis un pas dans la chambre et m'adossa au mur, j'étais là si besoin, mais je ne voulais pas interféré sans l'accord de mon... Compagnon? C'était peut-être ça le terme le plus correct. Petit-ami? C'était peut-être trop direct. Ami? nous avions dépassé ce stade. Sex-friend? Surement pas... Compagnon allait bien, quelqu'un qui nous accompagne dans la vie, ce terme était large et pouvait être compris de plusieurs façon.

Oui, Yuran était mon compagnon, et j'étais le sien.

Je ne savais pas quoi dire, alors je ne disais rien, je souri au jeune homme dans le lit, un gars plus agé de quelques années. Il était beau, comme son frère. Mais un truc était différent, non pas le fait qu'il soit inerte et aux portes de la mort, mais une différence qui l'aidait à le distinguer de Yuran.

J'avança d'un pas quand Yuran passa devant moi le vase à la main. Je passa une main dans ses cheveux, mais il continua d'avancer. Il ferma la porte et ouvrit le robinet. Je le connaissais, il allait fondre en larmes. Pour le laisser se vider de son chagrin, je pris une chaise et me mis au bord du lit de Kaito en le regardant. Si seulement il pouvait ouvrir les yeux, pour que son frère aille mieux.

Yuran sortit de la salle de bain pour reposer les fleurs. Il avait ce visage que je n'aimais pas, un visage figé, sans coeur, sans âme. Un masque. Je voulu lui attraper la main quand un docteur toqua à la porte et entra. Je me redressa et m'adossa au mur en les laissant parler. Enfin, parler... Quand Yuran baissa les yeux, le médecin lui releva la tête avec un sourire aux lèvres dont on se serait bien tous passer. J'avança vers eux, mis mes mains sur les épaules de yuran avant de le tirer légèrement vers moi.

Merci docteur, mon compagnon et moi même somme très reconnaissant du mal que vous vous donnez. Nous sommes heureux de savoir qu'il devrait s'en sortir

j'accentua légèrement le "mon" pour rappeler que Yuran n'était pas à draguer et que si Docteur love voulait draguer des jeunes hommes, il y avait des jeux pour gamine qui existaient.

Je salua le docteur sans rien dire et referma la porte derrière lui. Soudain Yuran se mit à rire... Il se moquait clairement de moi, mais c'était sympathique de le voir enfin sourire. J'eue un léger rectus avant de me mettre face à lui en le regardant de haut de façon ironique:

Pourrais-je savoir ce qui te fais rire? lui demandais-je en me doutant bien que c'était mon petit instant de jalousie qui l'avait fait rire.

Moi jaloux? Jamais, encore moins devant un joli médecin dragueur à l'eau de rose. c'était plaisant de le voir rire, même si son air sérieux revint peu de temps après. Il salua son frère avant de venir me prendre dans ses bras. Je mis mes bras sur sa taille et le colla contre moi en l'embrassant dans le cou pour le réconforter. Ca devait être dur pour lui

Il ne faut pas qu'on tarde trop mon beau. Profite au maximum de ton frère avant qu'on parte non?